La F1 a besoin de moins de consentement de la part des équipes : "Le sport fonctionne tellement mieux".

Moins de consentement nécessaire de la part des équipes de F1

Un changement important a été apporté à la façon dont la F1 est gouvernée, selon Brawn. La FIA n'a désormais plus besoin du consentement de toutes les équipes pour effectuer des changements : une majorité de huit équipes suffit pour faire avancer les choses à court terme. "Avec cinq équipes, la FIA et la F1, nous pouvons faire avancer les choses à long terme", déclare le Britannique.

Il poursuit : "Nous n'avons pas la contrainte de l'ancien système de gouvernance et il y a maintenant beaucoup de choses que nous avons fait évoluer dans la bonne direction, ce qui a fait que ce sport fonctionne tellement mieux qu'avant."

Entre autres choses, la FIA et la F1 ont réussi à augmenter le nombre de week-ends de sprint, ce que toutes les équipes n'approuvaient pas au départ. Cela est en partie dû au budget, qui peut prendre un gros coup s'il y a un accident lors du sprint. Brawn lui-même pense que doubler le nombre de courses de sprint est une évolution positive.

Une course de sprint chaque week-end comme en MotoGP ?

"Le sprint était une initiative qui semble avoir fonctionné. Nous allons passer à six sprints l'année prochaine. Je ne sais pas quel sera le nombre optimal auquel nous nous installerons à long terme. Certains affirment que nous devrions l'avoir à chaque course," poursuit l'ancien directeur du sport automobile de la F1. "Nous verrons si c'est ainsi que les choses évoluent."

Un avant-goût de la façon dont ce scénario se déroulerait peut être vu en MotoGP à partir de l'année prochaine. Là-bas, il n'y avait pas encore de courses de sprint, mais la troisième séance d'essais libres comptait pour les qualifications. La F1 a décidé plus tôt cette année d'organiser une course sprint lors de chaque week-end de GP en 2023.